Après l’industrie musicale, c’est au tour de l’industrie pornographique d’entrer en guerre contre le piratage. Au banc des accusés on retrouve les grands noms du crédit : Visa et Mastercard.
Perfect 10, un éditeur de magazines pornographiques, poursuit entre autres Visa et Mastercard en les accusant de faciliter le commerce de matériel pornographique piraté sur Internet. Depuis 1996,
Perfect 10 aurait accumulé des pertes de plus de 29 millions de dollars attribuées au piratage.
Selon l’éditeur, les différents sites érotiques et pornographiques sur Internet lui font compétition avec ses propres photographies. Les milliers de dollars investis par coûteuses séances de photographie seraient tout simplement perdus, puisque ces photographies sont piratées et se retrouvent sur des sites Internet qui les revendent.
Perfect 10 croit que le seul moyen de mettre fin à la prolifération de tels sites est en attaquant directement le haut de la pyramide, soit les compagnies de cartes de crédit. Le plaignant affirme que ces firmes ont empoché de grandes sommes d’argent grâce à la vente de matériel érotique piraté sur Internet et qu’elles doivent assumer leur responsabilité quant à la violation des droits d’auteurs.
Quelle sera la prochaine industrie à se rebeller contre le libre marché qui prévaut sur la toile? Celle des logiciels, du tourisme ou même des communications? Faites vos paris.