Une série de compagnies ont signé une lettre avertissant le Représentant Steven Urquhart, qui parraine le projet de loi Spyware Control Act, que si cette loi passe sans modification, elle risque de réduire la définition d’espiogiciels à l’insignifiance.
La missive, signée par America Online, Amazon.com, Cnet, eBay, Google, Microsoft Corp. et Yahoo!, informe que, selon l’actuel projet de loi, plusieurs logiciels importants de communication Internet et leurs réseaux pourraient tomber sous la juridiction de celle-ci.
Comme nous le savons, certains types de logiciels informatiques contiennent parfois de petits programmes affiliés qui ramassent des données sur l'utilisateur et les renvoient à une tierce partie sans le consentement de ce dernier. Cette activité est illégale et montre à quel point il est difficile de savoir s’il faut blâmer toutes les parties concernées ou seulement l’administrateur du logiciel illégal. C'est pourquoi le projet de loi a été mis sur pied.
Or, selon les réfractaires, le projet de loi Utah est mal rédigé et ne définit pas clairement les limites de l'utilisation des espiogiciels. Le projet de loi non seulement ne protègerait pas les usagers contre des logiciels néfastes et malhonnêtes, mais en plus restreindrait l’accès des publicitaires aux consommateurs. D’après l’actuelle forme du projet de loi, tout logiciel qui donnerait de l’information sur les activités des usagers, enverrait des données personnelles à d’autres compagnies ou répandrait des pop-ups sur leurs sites sans permission serait en infraction. Par exemple, selon eux, la loi empêcherait les entreprises en sécurité de collecter des données sur les usagers. Ne pouvant plus ramasser de données, l’analyse deviendrait impossible et cela nuierait à la prévention contre les attaques virales.