Les employés malmenés depuis l'éclatement de la bulle spéculative sur les entreprises de la nouvelle économie seront heureux d'apprendre que leur calvaire est probablement chose du passé. Des milliers d'employés s'étaient retrouvés à la rue durant la crise qui faisait chuter dratisquement les cotes boursières des entreprises, forçant plusieurs d'entre elles à fermer leurs portes.
On apprend aujourd'hui qu'IBM, un important employeur dans le secteur de l'informatique, vient de réviser à la hausse ses prévisions d'embauche pour l'année 2004. De 15 000 nouveaux emplois qu'il prévoyait créer cette année, ce nombre atteint maintenant les 18 800. Ces embauches massives sont générées par une croissance de l'activité dans le secteur informatique.
IBM se rapprochera de son plus haut niveau d'employés enregistré en 1991 avec 344 000 employés puisque le nombre actuel frôlera les 330 000. Ceci est très loin de son plus bas niveau de 219 000 employés atteint en 1994 après avoir été contraint à des coupures de dépenses.
Le tiers des emplois créés seront aux États-Unis alors que l'Asie aura la plus grande part des embauches, le coût de la main d'oeuvre étant beaucoup moins élevé dans cette région du globe. Au Canada, 20 000 personnes travaillent actuellement pour la multinationale.