Le Lézard
Sujet : Nouvelles - Monde du travail

Des travailleurs en lock-out du Nouveau-Brunswick sont en Colombie pour renforcer la solidarité


BELLEDUNE, NB, le 24 sept. 2019 /CNW/ - Une délégation du Syndicat des Métallos représentant les travailleurs en lock-out de la fonderie Brunswick sera en Colombie cette semaine pour renforcer la solidarité internationale dans leur combat contre les attaques du géant des ressources Glencore sur la santé et sécurité au travail.

United Steelworkers (USW) (Groupe CNW/Syndicat des Métallos)

La délégation des Métallos sera à Valledupar en Colombie pour deux jours de réunions avec d'autres travailleurs de Glencore provenant de 12 pays. Les réunions débutant jeudi sont organisées par la réseau mondial Glencore de la fédération internationale du travail IndustriALL représentant 50 millions de travailleurs dans le monde.

Le 24 avril dernier, Glencore a mis en lock-out les quelques 280 travailleurs de la fonderie Brunswick à Belledune, membres de la section locale 7085 des Métallos. Cette multinationale basée en Suisse exige des concessions incluant la santé et sécurité au travail et la représentation syndicale.

«Glencore a toujours priorisé les profits au détriment de la santé et sécurité des travailleurs dans ses opérations à travers le monde», affirme Marty Warren, directeur du Syndicat des Métallos pour le Canada atlantique et l'Ontario.

«Les travailleurs de Glencore au Nouveau-Brunswick font face aux mêmes défis, alors que Glencore tente d'enrayer les normes de santé et sécurité et la représentation syndicale», affirme le directeur.

«Il est clair que le direction de Glencore cible spécifiquement les travailleurs du Nouveau-Brunswick», a-t-il ajouté. «Nos membres sont en lock-out parce qu'ils veulent tout simplement maintenir les mêmes conditions de travail que les employés des autres sites canadiens de Glencore».

Les dirigeants du siège social de Glencore doivent être présents aux réunions d'IndustriALL en Colombie cette semaine. La délégation des Métallos a l'intention de faire pression sur ces dirigeants pour qu'ils mettent fin au lock-out de la fonderie Brunswick en négociant une convention collective qui respecte les normes présentement en vigueur de santé et sécurité et la représentation syndicale.

«Lorsque nos membres ont assisté à la réunion des actionnaires de Glencore en mai dernier en Suisse, les représentants de la compagnie ont affirmé d'être en faveur de relations de travail progressistes et d'un lieu de travail sûr à la fonderie», affirme Marty Warren.

«Par contre, les dirigeants de Glencore n'ont pas encore passé de la parole aux actes à la table de négociations. Glencore essaie toujours d'imposer des concessions aux travailleurs en lock-out et prolonge inutilement un lock-out qui est néfaste pour les familles et pour la communauté», a-t-il conclu.  

SOURCE Syndicat des Métallos



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